Les principes de la diététique chinoise découlent de la pensée taoïste et de la médecine traditionnelle chinoise.
Les aliments ont été classifiés selon leur nature, c’est à dire la capacité qu’ils ont à générer du froid ou de la chaleur dans le corps. On va ainsi pouvoir orienter l’alimentation en fonction de sa santé et de la saison pour garder la santé ou corriger un déséquilibre.
Le thé a une place importante dans la culture et dans la diététique chinoise et il en existe de différente nature. Le thé noir Pu’er est de nature tiède, alors que le thé vert est de nature fraîche. On va donc préférer le thé noir en hiver et le thé vert en été.
Les aliments sont classés également par saveur : acide, amer, doux, piquant, salé. Ces saveurs produisent des mouvements du Qi (souvent traduit par énergie) dans le corps.
L’acide rassemble le Qi, cette saveur sera intéressante à favoriser en cas de vide de Qi.
L’amer a un mouvement de descente et draine la chaleur. Des aliments amers vont être choisis pour enlever de la chaleur, surtout si celle-ci a tendance à monter à la tête.
Le doux nourrit et détend. Cette saveur regroupe beaucoup d’aliments, notamment les céréales et les légumineuses. Elle est appropriée pour la plupart des gens, à condition d’être consommée raisonnablement. Le sucre blanc est déjà un excès de la saveur douce.
Le piquant mobilise fortement le Qi et l’extériorise. On va alors consommer des épices de nature piquante sous forme de grog pour éviter qu’un rhume s’installe.
Le salé ramollit et assouplit et peut être utilisé pour ramollir les selles ou des indurations dans le corps.
Chaque aliment a également un tropisme, c’est à dire une action particulière sur un ou plusieurs organes. La diétothérapie consiste à utiliser l’alimentation pour se soigner. On va donc choisir des aliments adaptés à sa pathologie, on peut également consommer des gruaux, des vins médicinaux ou des décoctions de plantes.