Cette technique est utilisée depuis très longtemps en Chine et l’acupuncture auriculaire apparaît dans les plus anciens ouvrages de médecine traditionnelle chinoise. Dans les années 60, elle est remise au goût du jour par le Professeur Paul Nogier, médecin Lyonnais qui consacre quinze ans de sa vie à des recherches sur l’auriculothérapie. Ses travaux ont même suscité l’intérêt de la Chine, ce qui y a d’ailleurs relancé le développement de l’acupuncture auriculaire.
Certains points de l’oreille peuvent être stimulés par des aiguilles ou des outils de stimulation pendant une ou plusieurs séances. Cette technique est notamment utilisée dans le traitement de la douleur, de l’insomnie ou le sevrage tabagique.
L’oreille est considérée comme une représentation en miroir de tout le corps et elle est souvent comparée à un fœtus à l’envers.
Il est également possible de travailler les zones sur une période prolongée. Pour cela, on applique sur l’oreille du patient des « aiguilles à demeure », des aimants ou des graines de vacaria que l’on laisse une semaine environ (c’est très discret et ça se retire facilement). Cette méthode permet dans certains cas d’optimiser les résultats et le patient peut facilement stimuler la zone lorsqu’il en ressent le besoin (douleur, angoisse, compulsion…)
L’auriculothérapie peut également être utilisée dans le diagnostic. En effet, l’observation de l’oreille permet d’identifier les zones du corps en déséquilibre. Nadia Volf, docteur en médecine, a d’ailleurs développé une méthode de diagnostic auriculaire. Elle organise également des formations et donne des conférences sur le sujet.
La plupart du temps, j’utilise l’auriculothérapie en complément dans mes séances, car cela prend peu de temps. Cependant, c’est un outil à part entière qui peut être d’une très grande efficacité.